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Photo du rédacteurRomain Trallero

Pourquoi j'ai quitté TikTok en Décembre 2024 et pourquoi je reviens ?




De la transparence à la désillusion


Depuis 2010, je partage mon quotidien sur les réseaux sociaux, en toute transparence. Facebook a été mon premier terrain d’expression. À travers mes publications, j’ai toujours voulu montrer qui je suis vraiment, sans filtre, sans artifice. Une vie faite de hauts et de bas, comme tout le monde... parfois de très hauts et de très bas !


Avec le temps, ma communauté s’est agrandie jusqu'à 70 000 abonnés sur Facebook. J’ai ensuite découvert Instagram, où j’ai aujourd'hui 50 000 abonnés, et YouTube, qui en compte 18 000. Ces plateformes m’ont permis d’aller encore plus loin dans ma démarche d’échange, de transparence et de partage.




En 2021, une journaliste de TF1, venue couvrir mon ascension du Kilimandjaro, m’a parlé de TikTok. Curieux et enthousiaste, même si je n’étais pas convaincu, j’ai décidé de m’y lancer. À mes yeux, ce réseau social semblait surtout destiné aux jeunes. Pourtant, j’y voyais une opportunité de toucher une nouvelle audience. Contre toute attente, ma communauté sur TikTok a rapidement grandi, atteignant 170 000 abonnés et une moyenne de 20 millions de vues par an.


Mais ce que j’ai découvert sur TikTok était bien différent de ce que j’avais connu sur Facebook, Instagram ou YouTube. TikTok est un réseau à part. Là où d’autres plateformes valorisent la transparence, l’authenticité et les échanges constructifs, TikTok semble privilégier le sensationnel, les contenus négatifs et parfois même haineux. Très vite, j’ai réalisé que mes vidéos étaient exposées sur un réseau social qui représentait l’inverse de mes valeurs.


De plus, je dois l’admettre, TikTok a été particulièrement difficile à vivre sur le plan émotionnel et demande une énergie folle. Ce réseau semble renvoyer davantage d’énergie négative que positive, et étant naturellement positif, j’ai du mal à composer avec cette dynamique. Être autant exposé a des conséquences qui vont bien au-delà de ma personne, c’est souvent compliqué car derrière moi se trouvent des enjeux économiques importants : des salariés, des clients, des fournisseurs. Oui, chaque attaque gratuite ou commentaire négatif ne m’affecte pas uniquement, mais touche aussi indirectement toutes ces personnes, qui n’ont rien demandé.


Pendant deux ans, je me suis interrogé sur l’idée de rester ou de partir. D’un côté, l’expérience TikTok m’apportait une visibilité immense, un atout indéniable d’un point de vue professionnel. J’étais pleinement conscient de l’importance de cette plateforme pour développer des projets, toucher une nouvelle audience et renforcer ma présence en ligne. Chaque jour, des rencontres bienveillantes dans la rue me rappelaient l’impact positif de cette visibilité et la force de cette communauté.


Mais, d’un autre côté, cette expérience devenait de plus en plus douloureuse sur le plan personnel. Chaque jour, je faisais face à des contradictions internes, car je ne pouvais accepter que des valeurs que je ne partage pas puissent continuer à prendre autant de place dans mon quotidien. Cela créait un véritable conflit entre l’utilité professionnelle de TikTok et le coût émotionnel que cette plateforme représentait pour moi.


Le choc du printemps 2023


Au printemps 2023, j’ai traversé l’un des moments les plus difficiles de ma vie. J’ai été violemment attaqué, et uniquement sur TikTok, non pas par une majorité, mais par une minorité extrêmement bruyante. Elle était composée d'une poignée de vrais comptes, dont certains étaient de vrais clients, mais surtout d’une vague de faux comptes créés uniquement pour me dénigrer, me harceler et répandre des mensonges à mon sujet. J’ai tout entendu : que j’avais une maison à Miami, un jet privé pour mes déplacements, et bien d’autres absurdités. Ces rumeurs ont non seulement semé le doute chez certaines personnes, mais, pire encore, elles ont effrayé des clients réels. Ces derniers, influencés par ces mensonges, ont décidé de ne plus me faire confiance et ont annulé leurs projets de piscine, alors que tout était prêt : les équipes mobilisées, le matériel en place.


Il faut quand même reconnaître qu’une partie des Français n’aime pas les entrepreneurs et trouve un plaisir malsain à propager la haine. Et même si cette minorité est numériquement faible, elle se fait entendre de manière démesurée, car la majorité sincère et bienveillante reste souvent silencieuse.


De plus, TikTok facilite la création de comptes anonymes, et c’est là que le problème devient exponentiel. Effectivement, une personne malveillante peut se démultiplier en créant jusqu'à dix faux comptes, amplifiant ainsi son impact négatif. Ce mécanisme transforme la minorité toxique en une majorité apparente. À mes yeux, ce réseau est devenu un véritable fléau, et même un danger extrême pour nos enfants. Il offre un terrain de jeu idéal pour ceux qui veulent attaquer, dénigrer et propager la haine, sachant pertinemment qu’ils n’encourent aucun risque, protégés par l’anonymat et des pseudonymes.


Ces attaques m’ont profondément marqué. La violence des mots, l’injustice des accusations, l’impossibilité de répondre face à une telle marée de haine… Cela m’a anéanti. J’ai sombré dans une dépression, incapable de comprendre pourquoi cela m’arrivait, alors que tout n’était finalement que virtuel. Avec du recul, je réalise que j’aurais dû relativiser, mais à cette époque, je ne pouvais pas.


Pendant une semaine, je suis resté alité, à pleurer, vidé de toute énergie. Aujourd’hui, je comprends mieux pourquoi certains jeunes victimes de cyberharcèlement en viennent à des gestes irréparables. Il faut être extrêmement solide pour résister à une telle violence et rester debout face à ce tsunami d’attaques.


Ces événements ont eu des conséquences dévastatrices sur ma vie. Ils m’ont coûté cher, très cher, à tous les niveaux. J’ai perdu une société dans laquelle j’étais actionnaire, j’ai perdu mon ex-compagne, et j’ai perdu tout ce que j’avais construit, car je n’ai pas su gérer cette période. Je n’arrivais plus à me relever de cette violence. Cela m’a brisé d’une manière que je n’aurais jamais imaginée.


Avec le recul, je comprends aujourd’hui que je me suis trompé de combat. J’ai voulu me battre contre des fantômes, sur une plateforme où le sensationnel est roi et où tout, pour une grande majorité, n’est que mise en scène et virtuel. Mais à l’époque, je n’avais pas cette lucidité. Je voulais répondre, me justifier, me battre pour prouver ma valeur dans un espace qui ne récompense pas la vérité. Aujourd’hui, je sais que cela n’en valait pas la peine. Une plateforme qui valorise le négatif


Je suis conscient de n’être pas parfait, de pouvoir me tromper, comme tout le monde. Si une personne m’en veut pour des raisons qu'il estime réelles, je l’accepte sans me plaindre. Mon seul but, dans ce cas, est de lui montrer qu’on peut se tromper, mais aussi réparer ses erreurs. Je crois profondément en la capacité de chacun à apprendre et à évoluer.


Mais ce qui est le plus difficile à vivre, ce sont les attaques venant de personnes animées par la malveillance, souvent cachées derrière leurs écrans, et sans aucun fondement réel. Celles-ci, je ne les comprends pas. Je les vis comme des coups durs, injustes et profondément marquants.


Quand tout cela est arrivé, j’ai longuement réfléchi à quitter TikTok. Mais je me suis dit que je ne pouvais pas donner raison à ces personnes lâches, fortes uniquement derrière leur écran, ou à des affabulateurs mythomanes. J’ai décidé de rester, de montrer le combat d’un homme qui avait tout perdu, mais qui allait se battre pour se relever. Je voulais prouver, par mes actes, que je suis bien acteur de ma propre vie, et non un simple spectateur de celle des autres.


Je me suis retrouvé tout en bas, et j’ai tout montré pendant 16 mois, étape par étape, partageant chaque avancée qui me permettait de me relever petit à petit, jusqu’à mon départ pour Madagascar pour continuer ce combat. En aparté, vous pouvez d’ailleurs découvrir les raisons de mon départ à Madagascar sur mon blog romain-trallero.com.


Mais écoutez bien ce que je vais vous dire maintenant, car depuis que je suis à Madagascar, une réalité me frappe, et je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi TikTok fonctionne ainsi. Chaque mercredi soir, je consacre mon temps à une cause humanitaire qui me tient particulièrement à cœur : les enfants nés et vivant dans les rues de Tananarive. Je soutiens une association extraordinaire qui leur vient en aide. Chaque semaine, je prépare des desserts pour eux, je joue avec eux, je leur fais des câlins et je mets en lumière les bénévoles dévoués qui consacrent leur vie à ces enfants.


Trois fois, j’ai voulu partager cet engagement sur TikTok, espérant attirer l’attention sur cette cause et mobiliser du soutien pour l’association. Résultat ? Mes trois vidéos, pourtant émouvantes et sincères, ont atteint à peine 700 vues en 24 heures. Puis, quelques heures après la publication de ma dernière vidéo, une vidéo diffamatoire à mon encontre, publiée par un parfait mythomane, a explosé les compteurs.


Cette personne, se présentant comme un entrepreneur à succès, affirmait faussement m’avoir financé et être impliquée dans une prétendue levée de fonds de 3 millions d’euros. C’était sidérant de voir quelqu’un affirmer de tels mensonges avec autant d’aplomb et d’assurance. Après des recherches, j’ai découvert la dangerosité de ce personnage : un affabulateur notoire déjà condamné pour des faits similaires. Cet homme cachait sa véritable identité dans ses échanges hors réseaux sociaux. Après avoir déposé plainte pour les faits extrêmement graves commis par cette personne à mon encontre, je publierai dans quelques jours un blog complet exposant sa véritable identité et ses agissements. Cet article sera relayé par des influenceurs suivis par des millions de personnes. L’objectif est de révéler le véritable visage de ce personnage extrêmement dangereux et d’empêcher qu’il nuise à d’autres sur Internet. Ces actes relèvent de la cybercriminalité ; et s’il a agi ainsi contre moi, il est probable qu’il ait déjà ciblé d’autres victimes.


Cette vidéo mensongère, a pourtant été largement mise en avant par la plateforme. Elle m’a causé d’énormes problèmes dans ma vie personnelle et professionnelle. Certaines personnes ont cru ses propos, pensant à tort que j’avais reçu une somme importante sans en informer qui que ce soit. Cela a généré de l’incompréhension, de la colère et même du mépris à mon encontre.


Ce jour-là, j’ai compris : TikTok n’est pas un réseau social pour moi. Mon monde est fait de bienveillance, de sincérité et d’actions humanitaires, là où TikTok semble privilégier les contenus négatifs, sensationnels, et parfois même destructeurs. Ce réseau valorise exactement l’inverse des valeurs qui me portent au quotidien. Pour moi, cette plateforme a cessé d’être un lieu d’échange ou d’opportunité, car elle met en avant tout ce que je combats. Une décision libératrice


Quand j’ai décidé de quitter TikTok, j’ai ressenti un mélange d’émotions contradictoires. Une profonde tristesse, d’abord. Tristesse de laisser derrière moi une communauté de 170 000 personnes, des gens qui m’ont soutenu dans les moments les plus sombres, qui ont tendu la main quand j’en avais besoin. Cette communauté était pour moi une lumière dans l’obscurité. Mais ce départ a aussi été accompagné d’un immense soulagement. Le soulagement de tourner le dos à un environnement qui m’étouffait, qui me consumait, et qui s’opposait à tout ce que je défends.


Les premiers jours ont été étranges. C’était comme si je sortais d’une pièce pleine de bruit pour me retrouver dans un silence apaisant. Puis, en seulement quelques jours, ma sérénité est revenue. J’ai senti un poids quitter mes épaules. Je me suis réveillé chaque matin plus léger, plus positif, et surtout plus en accord avec moi-même. Ce recul m’a permis de voir clairement à quel point ce réseau avait absorbé mon énergie, monopolisé mes pensées, et parfois même influencé mes émotions de manière insidieuse.


Oui, prendre du recul sur un espace qui propage autant de haine gratuite a été un acte de protection, presque une urgence vitale. Cela m’a permis de me recentrer sur ce qui compte vraiment : mes projets, mes valeurs, et les gens qui m’entourent.


Aujourd’hui, je me sens libéré. J’ai retrouvé ma force, ma productivité, et une énergie que je croyais perdue. J’ai compris que parfois, pour avancer, il faut avoir le courage de fermer une porte, même si elle mène à des opportunités. Parce que la paix intérieure vaut plus que n’importe quelle visibilité, et être fidèle à ses valeurs est la plus grande victoire qu’on puisse s’offrir.


Pourquoi je reviens sur TikTok


Et pourtant, je suis ici aujourd’hui pour annoncer mon retour. Pas pour TikTok en lui-même, mais pour ma communauté, mes ex-clients piscines et mes ex-fournisseurs. Pendant mon absence, j’ai reçu des centaines de messages bienveillants sur Instagram, Facebook et WhatsApp. Ces messages m’ont rappelé pourquoi je partage mon quotidien depuis 2010 : inspirer, soutenir, et prouver que l’on peut s’en sortir, même dans les moments les plus difficiles.


Je reviens sur TikTok avec un objectif clair : mettre en avant la bienveillance, prôner des valeurs positives, et montrer que, malgré les obstacles, il est possible d’avancer et de réussir. Mais cette fois, mon retour est accompagné de décisions fermes et réfléchies. Je ne cherche pas à comprendre ou à négocier avec le négatif : je le fais parce que c’est nécessaire, parce que c’est juste.


Tous les commentaires négatifs seront bannis immédiatement, car le négatif attire le négatif, et je refuse de laisser cette énergie toxique s’installer sur mon espace. Je veux un environnement sain, qui inspire et soutient.


De plus, comme je l’ai déjà fait face à l’affabulateur, je continuerai à déposer plainte systématiquement et à laisser la justice suivre son cours. TikTok peut laisser faire les délits, mais la justice française a démontré ces derniers mois qu’elle punit fermement la cybercriminalité.


Pour exemple dans le cas de cet affabulateur, J'ai déposé plainte pour diffamation publique, lnjures publiques, divulgation d’informations confidentielles, atteinte à la réputation, dénigrement commercial et dénonciation calomnieuse qui sont tous des infractions graves. il va être jugé pour ces faits. Il risque jusqu’à 5 ans d’emprisonnement, des dizaines de milliers d’euros d’amendes cumulées, et devra également me verser des dommages et intérêts pour réparer les préjudices moraux et financiers qu’il m’a causés. Je documenterai tout dans mon blog pour que chacun comprenne que le monde réel finit toujours par rattraper ceux qui jouent dangereusement dans le virtuel. La justice avance à son rythme, mais elle avance, et je compte bien continuer à défendre mes droits et mes valeurs.


Ce retour sur TikTok, c’est pour vous, ma communauté, mais aussi pour mes ex-clients piscines et mes ex-fournisseurs. Pour vous montrer qu’il est possible de se relever, de transformer les obstacles en tremplin, et de rester fidèle à ses principes. Je ne lâcherai rien, car chaque difficulté que nous surmontons est une preuve que nous sommes capables de plus. Et cette force, je veux la partager avec vous.


Une ligne de conduite sans compromis


Je sais que je ne peux pas plaire à tout le monde, et j’ai appris à l’accepter. Une phrase qui m’inspire profondément dit : « Je ne connais pas la clé du succès, mais je connais celle de l’échec : essayer de plaire à tout le monde. » J’ai mes qualités, j’ai mes défauts, et je les assume pleinement. Ce que je veux, c’est continuer à prôner la transparence, l’authenticité, et prouver qu’en restant fidèle à ses convictions, on peut surmonter les pires épreuves.


Je suis revenu pour vous. Vous qui croyez en des valeurs de bienveillance, de respect et d’entraide. Je ne suis pas ici pour convaincre ceux qui propagent la haine et la négativité : à eux, je laisse TikTok.


Mon univers, mon espace, sera réservé à ceux qui partagent mes convictions et qui, comme moi, croient en un monde plus humain et constructif. Alors, je m’engage à aller au bout de mes idées, à rester transparent, et à continuer à avancer, quoi qu’il arrive. Parce que, malgré le bruit que font les haineux, je crois fermement que les bienveillants sont plus nombreux. Et tant qu’il y aura des gens comme vous pour soutenir, encourager et inspirer, je ne lâcherai rien. Ensemble, nous continuerons à prouver qu’une autre voie est possible. Pour terminer, un retour à mes premiers amours

Après tout ce que j’ai vécu, j’ai pris une décision claire : revenir à mes premiers amours, Facebook et Instagram. Ce sont ces plateformes qui m’ont permis, depuis 2010, de bâtir une communauté fidèle et bienveillante, de partager mon quotidien sans filtre, et de créer un lien authentique avec vous. Malheureusement, j’avais fini par délaisser ces réseaux sociaux, qui sont pourtant ceux où j’ai toujours trouvé le plus de soutien, au profit de TikTok.


Aujourd’hui, je choisis de rectifier cela. Facebook et Instagram redeviennent ma priorité, car ce sont les plateformes qui correspondent le mieux à mes valeurs, à ma vision, et à ce que je veux construire. TikTok passera désormais au second plan, en troisième, voire en quatrième position après YouTube, que je compte également remettre en avant.


Cette réorientation n’est pas juste un choix stratégique : c’est une façon de revenir à ce qui compte vraiment. À mes yeux, ce sont ces plateformes qui m’ont toujours permis de rester fidèle à moi-même et à vous, ma communauté.



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