Mon ange gardien du Lac : L’histoire d’une rencontre qui a tout changé
Le 18 juin 2021, je me trouvais à Montreux, en Suisse, dans l’un des cadres les plus somptueux qu’on puisse imaginer : le Royal Plaza, face au lac Léman. La matinée était paisible, le reflet du lac miroitait au soleil, et je savourais un café en terrasse.
C’est alors que je reçois un message direct sur Messenger, accompagné d’une photo de l’endroit exact où je me trouvais. Intrigué, je réponds simplement : « Tu es dans le coin ? ». Mais aucune réponse ne suit. À ce moment-là, je ne savais pas encore que ce mystérieux message venait de celui que j’appellerais bien plus tard Mon Ange Gardien du Lac.
Une rencontre marquante
Près de deux ans après ce premier message mystérieux, en avril 2023, ma vie atteint un point de rupture. Tout semble s’effondrer autour de moi. Mon activité, déjà fragilisée par les années post-COVID, devient ingérable à cause de facteurs que je ne maîtrise plus. Les problèmes s’accumulent, comme des vagues qui ne cessent de s’abattre, me laissant à bout de forces.
Sur le plan professionnel, la saison 2023, qui devait être celle de la reconstruction, prend une tournure imprévisible. Mon activité de construction de piscines, ultra-saisonnière, concentre l’essentiel du chiffre d’affaires entre avril et septembre. Mais cette fois, le timing est cruel. Tout commence à s’écrouler au moment où je devrais être pleinement opérationnel. Les obstacles s’accumulent : retards, imprévus, pressions externes. Je suis fatigué, physiquement épuisé, mentalement vidé.
Sur le plan personnel, je ne vais pas mieux. L’accumulation des efforts et des incertitudes pèse lourdement. Chaque jour ressemble à une lutte contre moi-même, contre mes doutes, contre un système qui semble vouloir m’écraser. Je ne dors plus. Je travaille sans relâche, mais rien ne semble suffire.
C’est au cœur de ce chaos, alors que je me sens complètement perdu, que je décide de publier une story pour chercher des investisseurs. Une tentative désespérée, mais sincère. J’y mets tout ce que j’ai, tout ce que je peux encore offrir : ma vision, ma détermination, ma foi en ce projet que je porte depuis tant d’années.
C’est alors que, comme par magie, je reçois un nouveau message. Le 26 avril 2023, mon mystérieux Ange Gardien du Lac refait surface.
Effectivement, près de deux ans après ce premier message mystérieux, alors que je traverse une période chaotique où tout semble s’effondrer autour de moi, je reçois un nouveau message qui commence par ces mots :« Coucou Romain, j’espère que vous allez mieux. Je désire pouvoir parler avec vous. Vous cherchez des investisseurs ? »
Une rapide conversation s’engage sur WhatsApp. Quelques jours plus tard, je pars le rencontrer en Suisse, dans un spa des plus luxueux. Ce moment restera gravé dans ma mémoire.
Je me souviens encore de son arrivée. en haut d'un escalier, assis sur un canapé, je le vois arrivé vêtu d’un peignoir, décontracté, complètement lui-même. Pas de faux-semblant, pas de démonstration ostentatoire. Il ne cherchait pas à m’impressionner. Mais c’est justement cette simplicité, ce naturel désarmant, qui m’impressionne immédiatement. Il rayonnait d’une assurance tranquille, presque hors du temps. À cet instant, je me suis dit : "Cet homme est un extraterrestre."
Son attitude me touche profondément, car je me reconnais dans cette capacité à créer du lien en restant soi-même. Je suis séduit par le personnage, pas seulement par son apparence ou son assurance, mais par ce qu’il dégage : des valeurs, une humilité sincère et une écoute attentive.
Nous passons un long moment ensemble. Je lui parle de mes projets, de ma situation, et surtout de ma vision. Mais malgré tout cela, je sens que je ne suis pas à la hauteur de cette rencontre car j’étais en plein cœur d’une tempête personnelle. Mon esprit était un chaos : je mélangeais tout, les chantiers en cours, mon idée de plateforme innovante, et des dizaines d’autres idées qui se bousculaient dans ma tête pour essayer de me sortir de cette passe compliquée.
Avec le recul, je réalise que je n’étais plus moi-même. Mon corps et ma tête avaient lâché, et j’avais perdu toute lucidité. Je pense même que je lui ai fait peur.
Oui.. À ce moment-là, je n’étais qu’un homme en train de me noyer, essayant de m’accrocher à toutes les bouées possibles. Logiquement, l’accord n'abouti pas.. Nous ne nous recontactons plus immédiatement après cette rencontre et de mon côté, tout s’enchaîne très vite. Même encore aujourd’hui, je ne comprends pas comment tout a pu basculer aussi rapidement.
C'est alors que débutait pour moi un véritable chemin de croix. Je perds tout : mes biens matériels, ma compagne, et une partie de moi-même. Je me retrouve seul avec ma chienne comme seule compagnie, dans un environnement précaire, contraint de me réinventer. Pourtant, je ne lâche rien. Mon projet de plateforme innovante ( que j’avais en tête depuis plus de dix ans ) devient mon unique porte de sortie. Jour et nuit, je travaille sans relâche, animé par une seule idée : aller au bout, quoi qu’il en coûte.
Mon seul objectif devient : Encaisser, avancer, et ne jamais rien lâcher.
La descente aux enfers et le moment décisif
En août 2024, après plus d’un an de travail acharné dans des conditions extrêmes, je me rends compte que je suis arrivé à un point de non-retour. Je suis bloqué en France. Chaque jour est une lutte, chaque nuit une bataille. Mon projet, qui au départ semblait impossible et irréalisable pour une majorité, a pris une ampleur que je n’aurais jamais imaginée. Ce qui devait être un concept innovant s’est transformé en un véritable écosystème, une vision bien plus grande que moi. Et à cet instant, il arrive même à me faire peur. Je ne veux pas reproduire les erreurs du passé, mais je suis à bout. Sans argent, sans solution, je ne peux plus avancer.
Je comprends alors une chose : pour terminer ce projet, je dois partir. Partir à Madagascar. Là-bas, le coût de la vie est bien inférieur, et j’ai des contacts capables de m’aider à structurer ce que je ne peux plus gérer seul en France. Mais il y a un problème : je n’ai rien. Pas de maison. Pas de voiture. Pas même de quoi couvrir mes besoins essentiels. Mon compte bancaire affiche moins de 10 euros, un chiffre qui me rappelle à chaque instant que je suis au bord du précipice.
Je suis épuisé, physiquement et mentalement. Pourtant, au fond de moi, il reste une étincelle. Une conviction que ce projet peut changer ma vie et celle de tant d’autres. Mais pour cela, il me faut de l’aide.
Je prends alors une décision difficile. Écrire à quelques personnes. Pas pour demander de l’aide par pitié, mais pour leur proposer de croire en ce projet autant que moi. C’est un appel à l’investissement, mais aussi à la confiance. Parmi ces personnes, il y a Mon Ange Gardien du Lac. Lui, qui deux ans plus tôt avait croisé ma route de manière mystérieuse. Je le mets sur cette liste parce que je sais qu’il a vu quelque chose en moi, même si nous n’avons pas concrétisé quoi que ce soit jusque-là.
Chaque mot de ces messages est pesé, car je joue ma dernière carte. Je leur explique où j’en suis, à quel point ce projet est sur le point d’exploser, mais aussi à quel point je suis à bout. Je leur raconte la vérité, sans rien cacher : que j’ai tout donné, que je n’ai plus rien, mais que je crois encore profondément en cette idée qui m’a tenu debout pendant les moments les plus sombres. Je leur dis que je suis prêt à tout pour réussir, mais qu’il me faut maintenant une équipe, des ressources, une structure.
J’écris ces messages avec un mélange d’espoir et de désespoir. Je n’ai pas le choix, car je sais qu’à Madagascar, je pourrai enfin structurer ce projet. Là-bas, j’ai des contacts, des alliés potentiels, et une opportunité de tout relancer. Mais partir nécessite des moyens que je n’ai pas.
En appuyant sur "envoyer", je ressens un mélange de peur et de soulagement. C’est comme sauter dans le vide, sans savoir si quelqu’un tendra un filet pour me rattraper. Mais dans ma tête, une seule chose est claire : si personne ne répond, alors je suis vraiment seul.
La réponse d’un ange
À ma grande surprise, c’est Mon Ange Gardien du Lac qui répond le premier. Et pas juste avec des mots. Il agit. En quelques jours, il me fait un virement de 10 000 euros, suffisant pour régler de très gros problèmes en France, acheter un billet d’avion, sécuriser mes équipes malgaches qui m’attendaient sur place, et me permettre de m’envoler pour Madagascar.
Ce geste change tout. À 11 heures, je reçois l’argent sur mon compte. À midi, je prends mon billet pour le vol le moins cher que je trouve : un aller simple pour Nosy Be. À 14 heures, mes anciennes équipes viennent me chercher, à 15 heures, je suis dans le train. Et à 20 heures, je suis dans l’avion, prêt à tout recommencer, sans savoir où je vais dormir le soir même.
J’ai un seul objectif : rejoindre Diego Suarez, où Mirana, mon assistante malgache, m’a proposé de m’héberger temporairement. Mirana, c’est plus qu’une assistante. Elle ne m’a jamais lâché, même dans les moments les plus sombres. À Diego, il y a aussi Ricki, mon développeur malgache, un pilier technique sans lequel ce rêve ne pourrait pas devenir réalité. Ensemble, ils incarnent l’espoir et la détermination qui m’animent malgré tout.
Mais dès mon arrivée, je découvre une réalité bien différente de ce que j’avais imaginé. Les conditions sur place sont d’une précarité inimaginable. Les équipes travaillent dans des maisons sans eau courante, obligées de se ravitailler avec des bidons de 20 litres pour cuisiner, se laver ou boire. Les coupures électriques sont constantes, parfois pendant des heures, paralysant tout. Et la connexion internet, essentielle pour notre projet, est instable au point de ralentir considérablement notre travail.
Pourtant, malgré ces obstacles, je ressens une énergie unique. Diego Suarez est une ville d’une richesse humaine incroyable, et petit à petit, je commence à trouver mes marques.
Après un mois sur place, à force de rencontres et d’observations, je comprends que Diego, aussi accueillante soit-elle, n’est pas l’endroit idéal pour structurer et faire grandir ce projet. Tout se passe à Tananarive, la capitale.
Un engagement renouvelé
Mi-septembre, je contacte Mon Ange Gardien du Lac pour lui expliquer la situation. Je lui dis que si je veux vraiment avancer, je dois être à Tananarive, là où se trouvent les opportunités et les ressources nécessaires pour structurer le projet à grande échelle. Dès le départ, notre accord portait sur un investissement total de 20 000 euros, avec un premier virement de 10 000 euros pour me permettre de démarrer.
Après lui avoir prouvé que je respectais mes engagements et que le projet avançait, il honore sans hésitation la deuxième partie de cet accord. Il me fait un nouveau virement de 10 000 euros, portant son soutien total à 20 000 euros, pour que je puisse partir à Tananarive et franchir cette nouvelle étape cruciale.
À Tananarive, tout prend une nouvelle dimension. La structure avance à grands pas. Je mets tout ce que j’ai dans ce projet, chaque centime de ce qu’il m’a confié.
En novembre, tout recommence
Mais en novembre, la réalité me rattrape. Je fais tapis sur ma vie. Je n’ai aucun plan B, je prends tous les risques, j’ai tout investi dans la création de la structure, et je me retrouve à nouveau sans rien. Pas assez pour vivre, pas assez pour continuer. Et cette fois, je suis à 8 000 kilomètres de chez moi, loin de tout ce que je connais, et seul dès que je quitte mes équipes malgaches.
Chaque jour est une bataille intérieure. Je me pose sans cesse la même question : "Est-ce que je dois arrêter et rentrer ?" Cette pensée me hante, mais je sais qu’abandonner signifierait renoncer à tout ce que j’ai construit, à tous les sacrifices que j’ai faits pour en arriver là. Pourtant, la solitude est pesante, et l’incertitude devient un fardeau de plus en plus difficile à porter.
Dans cet état d’esprit, je prends mon courage à deux mains et contacte Mon Ange Gardien du Lac, le cœur lourd, pour lui expliquer où j’en suis. Une fois encore, il répond présent. Il décide d’investir encore deux fois 5 000 euros, portant son soutien total à 30 000 euros.
Le premier virement de 5 000 euros arrive rapidement, suivi du second quelques jours plus tard. Grâce à ce dernier coup de main de 10 000 euros, je peux enfin relancer la machine. Je sais désormais que je vais pouvoir aller au bout de ce projet. Mais ce n’est pas tout : ce soutien me permet aussi de trouver un logement calme, à seulement 500 mètres de mes bureaux.
Cette nouvelle stabilité change tout, car depuis des mois, ma vie n’a été qu’une succession de défis et de conditions difficiles. En France, j’ai passé un hiver dans un bungalow de plus de 20 ans, pas isolé, où chaque nuit était un combat contre le froid. Sans voiture, j’étais obligé de marcher 5 kilomètres pour faire quelques courses. À Diego, j’ai vécu dans des logements sans eau courante, où chaque jour était une lutte pour le minimum vital. À Tana, ce n’était guère mieux : des logements très précaires où la fatigue ne me quittait jamais, des coupures incessantes d’électricité, des trajets épuisants de 3 heures par jour en taxi pour rejoindre mes bureaux, et un confort plus que précaire.
Mais aujourd’hui, ce nouvel environnement calme, à seulement 500 mètres de mes bureaux, transforme tout. Je peux enfin me recentrer sur l’essentiel : ma productivité et la finalisation de ce projet. Je peux penser, planifier, et avancer sans distractions, avec une clarté d’esprit que je n’avais pas eue depuis des mois.
Grâce à lui, je peux relancer le projet, malgré des conditions encore extrêmement difficiles. Mais au fond de moi, je sais que je suis au bon endroit, au bon moment pour aller au bout. Je me sens soutenu, et cette aide va bien au-delà de l’argent : c’est un rappel que quelqu’un croit encore en moi, même à 8 000 kilomètres, et cela me donne la force de continuer.
Un partenaire au-delà des affaires
Au fil du temps, notre relation évolue. Ce n’est plus seulement une relation d’investisseur à entrepreneur. Nous apprenons à nous connaître, et je découvre son histoire, son parcours. Nous avons le même âge. Il est sportif, attaché à sa famille, et lui aussi a connu des défis de vie importants. Son soutien va bien au-delà des finances. Il m’apporte une confiance en moi que j’avais perdue.
Je sais que son pari n’est pas uniquement sur mon projet. Il mise sur moi, sur ma capacité à transformer l’adversité en succès. Et cette confiance vaut bien plus que tout l’argent du monde.
Je vais tout faire pour qu’il réalise x10 sur son investissement dans les 24 prochains mois, et peut-être même x100 à plus long terme. Pour moi, ce n’est pas seulement une ambition, c’est un objectif profondément enraciné dans ma volonté de lui rendre tout ce qu’il m’a apporté. Il a cru en moi à un moment où tout semblait perdu, et je me dois de lui prouver qu’il a eu raison.
Cet engagement que je vais tout faire pour honorer, est bien plus qu’un simple retour sur investissement ; c’est une manière pour moi de lui rendre tout ce qu’il m’a donné, et bien au-delà.
Une promesse pour l’avenir
Aujourd’hui, à quelques jours de présenter mon projet à un investisseur saoudien prêt à investir des millions d’euros, je mesure toute l’importance du soutien de Mon Ange Gardien du Lac. Il n’a pas simplement cru en mon idée ; il a cru en moi, à un moment où plus personne, même moi, n’y croyait. Et c’est cette confiance, cette foi en l’homme plus qu’en le projet, qui a tout changé.
Ce qu’il a fait compte au point que je suis prêt à donner ma vie pour faire en sorte que son pari devienne le plus beau succès de son histoire. Parce qu’au-delà d’un soutien financier, il m’a donné une mission, un but, et une raison de me dépasser. Aujourd’hui, je suis devenu son soldat.
Dans les années futures, je ne serai pas seulement reconnaissant ; je serai présent pour lui, quoi qu’il arrive. Dès qu’il aura besoin de moi, que ce soit pour un conseil, un soutien, ou une aide concrète, je serai là, sans hésitation. Ce lien qui s’est créé va bien au-delà d’une relation d’affaires. C’est une promesse, une loyauté indéfectible, qui marquera ma vie pour toujours.
Ce projet, je ne le mène pas seulement pour moi. Je le mène pour lui, pour ceux qui m’ont soutenu, mais aussi pour mes anciens clients, à qui j’ai fait la promesse de me relever, et qui attendent avec espoir que je tienne ma parole. Je le mène également pour mes anciens fournisseurs, qui m’ont accompagné dans mes aventures passées et qui ont cru en mon potentiel.
Je le mène aussi pour les enfants des rues de Madagascar, que je soutiens tous les mercredis soir via l’association 2 400 sourires, et qui méritent un avenir meilleur. Je le mène pour ma famille, qui a toujours été un pilier de ma vie, mais aussi pour les personnes qui me soutiennent de loin, parfois sans que je le sache, et pour mes équipes malgaches, qui travaillent sans relâche pour transformer ce rêve en réalité.
Et je sais qu’ensemble, avec toutes ces personnes, nous allons écrire une histoire extraordinaire.
Très belle rédaction
Ça montre ton courage et ta folie ( dans le bon sens du terme )
Je suis sur que tu va réussir au delà de tes espérances
Courage pour les dernières lignes droites
Force à toi
Romain à Madagascar on a un visa que de 3mois tu vas être obliger de quitter soit faire un séjour de 3jour à Maurice ou à la réunion. Il y a que les résidents qui peuvent prendre un aller simple. C beau qu un inconnu investisse 30000€ comme ça Chapeau. Dit toi bien que c une chance et tu vas a la lourde tâche D y arriver c beau
Courage à toi Mon père est à Madagascar aussi
Bonsoir Romain, en te lisant je me rends compte qu’on a à peu près la même histoire, ça fait 1 an que je te suis et j’aime beaucoup ta personnalité et la façon d’aborder les choses et ne rien lâcher. Je suis de la Réunion et si jamais ça te passe dans l’idée de venir passer quelques temps ici c’est avec un grand plaisir que je t’offrirai l’hébergement. Je te souhaite de joyeuses fêtes et merde pour ton projet. Toutes mes amitiés.
Magnifique témoignage
Il y a l'univers qui ne nous laisse jamais tomber
Cet ange a été envoyé tant ,vous vous êtes battu ,les armes de votre coeur ont parlés🙏💖✨
Continuez ainsi 😇🌍
Même si cela a été une bataille incessante ,les armes ont toujours besoin d'être là,🙏 remerciez le plus haut 🙏😇✨belle ascension a vous et à votre équipe
2400 sourires 😀😀😀a tous ces enfants que j'ai eu aussi sur mon chemin quand j'étais a Madagascar🌍🙏😇✨💖
Martine 😇🙏